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mardi 22 mars 2011

Docteur Lester "Orphée" : plus de 800 enfants en délire au Centre Chaplin

La petite chronique de Mo
A Vaulx-gones à la rencontre d’Orphée...
mercredi 16 mars 2011 par Mo

Jazz à tout âge et à tous les étages à Vaulx-en-Velin.
Ils l’ont rencontré en classe, dans leur centre social, dans la rue, sur la place du marché, au conservatoire et dans les allées du Carré de Soie, les gamins de Vaulx-en-Velin savent le jazz sur le bout des oreilles... c’est leur berceuse préférée, ils tombent dedans tout-petits mais ont quand même droit à des louchées supplémentaires à chaque début de printemps ! Le festival A Vaulx Jazz leur fait même la part belle puisque depuis 24 ans, le premier concert à Charlie Chaplin leur est consacré.

La nouvelle édition n’a pas dérogé à la règle, ils étaient 800, élèves des écoles primaires vaudaises à participer ce 15 mars 2011, au concert-spectacle de Dr Lester le Big Band orphéologique !

Intelligemment adapté de la mythologie grecque par Rémi Gaudillat qui en est également le compositeur inspiré, ce conte musical a fait la conquête du jeune public encore plus sûrement que le joueur de flûte de Hammelin dans l’histoire éponyme...

Des lumières tantôt célestes, tantôt infernales, des monstres très cuivrés, une princesse inaccessible, un héros fragile, des dieux compatissants... ça fonctionne. Les musiciens anges ou démons font partie du voyage et les mômes suivent avec ravissement ces aventures, soutenant Orphée dans ses épreuves et criant "NON !!!" d’une seule voix lorsqu’il fait mine de se retourner.

Ceux que j’interroge me disent que c’était trop court, que le jazz c’est formidable, qu’ils ont inventé beaucoup d’images, que Cerbère avec ses trois têtes c’est un vrai méchant et que Orphée, ben... il est trop fort, quoi !


Orphée aux Enfers...Avec sa lyre en forme de trombone, et sa trombine d’ange musicien, Sylvain Thomas a conquis les écoliers en délire. La "patate" de ses compagnons de route a fait le reste : amoureux d’Eurydice, tremblants dans la barque de Charon, courageux contre Cerbère, parlant comme des dieux avec Hadès, ils sont l’énergie de la musique au service de l’imaginaire. C’est beau, c’est bon, et comme les gosses, on les suivrait bien encore un peu dans les forêts enchantées...

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